Parmi différentes obligations, la loi dite "Egalim" (loi n°2018-938 du 30 octobre 2018 pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous), dans son Articles 24 >Art. L.120-5-4 et Art. L230-5-6 du CRPM), implique deux mesures portant sur la diversification des protéines  à partir de 200 couverts par jour servis en moyenne sur une année.

A titre expérimental, à compter du 1er novembre 2019, les gestionnaires de tous les restaurants collectifs scolaires (publics ou privés), sont tenus de proposer, au moins une fois par semaine, un menu végétarien, sur une durée de 2 ans. Dans le cas où un menu unique est proposé, il s'agit d'un menu unique végétarien. Par ailleurs, le menu végétarien doit s'insérer dans un plan alimentaire respectueux des exigences relatives à la qualité nutritionnelle des repas fixée par l'arrêté du 30 septembre 2011.

Précision : il existe plusieurs formes de végétarisme. La pratique la plus répandue dans les pays occidentaux, inclut les oeufs, les produits laitiers (fromage, beurre, yaourts...) et le miel. Le menu végétarien est donc un menu (toutes les composantes) sans viande, ni poisson, crustacés et fruits de mer. Il peut cependant comprendre des protéines animales (oeufs, produits laitiers). Les alternatives protéiques utilisées peuvent être les légumineuses (pois chiches, lentilles, haricots...), les céréales (blé, riz, boulgour...), les oeufs et/ou les produits laitiers.